Christophe ANDRÉ, Méditations sur la vie, Gründ 2016
» On ne devrait jamais se lasser du soleil couchant, des feux de bois, du ciel étoilé. On ne devrait jamais se lasser de contempler les vagues de l’océan, les enfants qui jouent et rient avec la joie et le bon cœur de ceux qui ne s’occupent pas encore de leurs lendemains. On ne devrait jamais se lasser d’être touché au plus profond par de vieux couples qui marchent la main dans la main, d’un pas fragile et redevenu maladroit ; eux non plus ne s’occupent plus des lendemains, pour d’autres raisons. On ne devrait jamais se lasser d’entendre la rumeur de la ville visiter doucement les allées des cimetières urbains. Ni celle de la nature, dans les cimetières de campagne…On ne devrait jamais se lasser de tout cela, car tout cela c’est l’essence de la vie même. »