Laurent ALEXANDRE, La défaite du cancer, Lattès 2014
L’éradication du plus vieux mal de l’humanité est une perspective sérieuse à une échéance proche. Ce sera l’un des effets majeurs de la grande révolution NBIC, la convergence des nanotechnologies (N), de la biomédecine (B), de l’informatique (I) et des sciences cognitives (C).
Pour comprendre pourquoi et comment le cancer va être maîtrisé, il faut d’abord connaître l’histoire des femmes et des hommes qui, depuis des siècles, ont fait progresser les connaissances au point que déjà aujourd’hui un cancer sur deux se guérit…
Laurent Alexandre nous offre le récit d’une extraordinaire aventure humaine en trente et un portraits qui mettent en scène la rigueur, l’obstination, le génie, l’intuition et la science.
Grâce à notre connaissance en génétique et à la puissance de nos ordinateurs, (d’ici 2020, on pourra séquencer notre ADN pour le prix d’une paire de baskets en solde) on peut supposer que le cancer sera maîtrisé en 2025. Chaque patient sera soigné avec une thérapie sur mesure : des cocktails de thérapies ciblées s’attaqueront précisément aux caractéristiques génétiques du malade et de sa tumeur. Un peu à la manière du sida.
Quant à la gestion préventive du cancer, grâce à un monitoring permanent de chacun d’entre nous, elle sera aussi une réalité dans les prochaines années.
Une analyse fascinante et positive des répercussions de la révolution scientifique actuelle.